4) Un exemple de solution : les chlorures

Deux moyens d'actions ont été mis en place depuis 1989 :

 

*  la dissolution accélérée : on arrose des terrils que l'on a auparavant entouré d'une cuve de rétention d'eau : ainsi la cuve se remplit d'eau polluée par le lessivage, mais au fur et mesure de l'arrosage, la teneur en sel diminue. Lorsque la concentration en sel est devenue raisonnable et le terril entièrement dépourvu de son contenu en sel, la cuve est déversée dans le Rhin. Il suffit alors de prévenir nos voisins en aval (principalement les Pays-Bas) que la composition de l'eau du fleuve va se modifier...

 

L'image en dessous nous montre l'arrosage d'un terril par dissolution accélérée. Le schéma lui nous présente le principe d'une dissolution accélérée. 

 

 

* l'étanchement-végétalisation : on recouvre les terrils par une bâche en plastique épaisse et un mètre de terre recouvert de gazon. Le terril est ainsi protégé, masqué par la verdure.

Un seul problème peut apparaître : cette colline verte renferme des produits dangereux. Comment garder la mémoire de ce qu'elle contient ?

 

La première image ci-dessous nous montre la pose de la bâche plastique sur le sol. Le schéma lui nous décrit le principe de l'étanchement-végétalisation.

  En 2007, la plupart des terrils (hors bassins à boues) ont été traités soit par dissolution accélérée soit par étanchement-végétalisation.

Il reste trois terrils en cours de dissolution accélérée.

 

On peut en quelque sorte résumer les deux protections de la nappe phréatique alsacienne en deux schémas ci-dessous :

 

  Avant de porter une conclusion à notre T.P.E., nous voulions finir par  des expérimentations sur des eaux de cours d'eau. Pour voir ces différentes expériences, cliquez ici.